Pierre Pettigrew s'est excusé d'avoir traité les leaders du Parti québécois de «losers». C'est à la demande de la député libérale Raymonde Folco, qui lui a demandé de préciser sa pensée, que le ministre des Affaires étrangères a fait son mea culpa.

Cette déclaration a soulevé l'ire des péquistes et de bon nombre de personnes de toute allégeance politique plus tôt cettes semaine. Le lieutenant politique du premier ministre Martin au Québec, Jean Lapierre, avait presque désavoué son collègue, losque affublé de questions par les journalistes. Pierre Pettigrew n'en est pas à sa première déclaration controversée, il avait comaparé cet automne le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, à Maurice Duplessis.

Il est dit en coulisses que le premier ministre et les libéraux en ont ras-le-bol des déclarations impromptues du député de Papineau, qui risque de ne plus siéger au conseil des ministres s'il est réélu dans sa circonscription. Lui qui a conservé son siège avec moins de 500 voix de majorité aux dernières élections devra se faire bien discret lors de la prochaine campagne électorale.

À chaque fois qu'il ouvre la bouche, il donne des munitions au Bloc québécois et aux autres partis d'opposition. Les libéraux n'ont pas besoin de ce genre de publicité par les temps qui courent.